Le troupeau perdu.
Dans la journée d’hier, soit le 31 mars 2015, il y eu une assemblée générale pour voter si les différents campus, soient de Rouyn, d’Amos, de Val-d’or, de Mont-Laurier et de Montréal, tomberaient en grève. La proposition faite par les membres de l’AGEUCAT était que les campus seraient en grève pendant 5 jours ouvert et de façon non reconductible, donc, l’Université tomberait en grève jusqu’au 9 avril. Je parle de cet évènement, plus particulièrement, à cause de certains discours qui ont étés dit lors de cette assemblée. Un des discours qui m’a le plus marqué a été dit par un jeune homme de Rouyn-Noranda où il disait que le moment n’était pas bon pour commencer une grève et que si on pense au printemps 2012 il faut se rappeler que le parti était sortant tandis qu’aujourd’hui le parti est majoritaire et est à ça première année. Lorsque j’ai entendu cette phrase j’ai tout de suite pensé au texte de Chomsky sur la propagande et encore plus à l’extrait où il parle des élections, soit:
«C’est ce que l’on appelle des élections. Mais, dès qu’ils ont donné leur appui à l’un ou l’autres des spécialistes, on attend des membres du troupeau qu’ils se retirent et deviennent les spectateurs de l’action sans y prendre part.» (Propagande, Média et Démocratie, p.23-24)
De se dire que l’on doit attendre parce que le parti politique est à sa première année, je trouve que c’est le parfait exemple du troupeau qui regarde ce qui se passe de façon détaché puisqu’ils ont choisis un dirigeant, donc que leur part soit déjà faite.
Pour moi, on doit prévenir plutôt que guérir.
On doit arraché le problème à son départ, comme une plante indésirable, on doit l’arracher au départ sinon elle forme ses racines et se sera encore plus difficile de l’arracher plus tard. Si on agit pas avant que les dommages soient trop grands pour les réparer, alors à ce moment là nous seront forcément perdu.
P.A.